Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Electricité : la douloureuse du marché européen

19/11/2010 22:08

Electricité : la douloureuse du marché européen


  • Jack Dion – Marianne
20070629_FIG000000128_29083_1 On pensait qu’elle ferait baisser les prix de l’électricité, mais la concurrence imposée par l’Union Européenne risque au contraire de les faire flamber. Grâce à la loi Norme, le gouvernement pourrait contraindre EDF à vendre une partie de sa production d’électricité à ses concurrents. Un deal qui pourrait coûter chez aux consommateurs français.
A en croire la vulgate qui tient lieu de prêt à penser, la concurrence est une invention merveilleuse qui permet de faire baisser les prix. Pourtant, lorsque ce dogme est appliqué dans le domaine de l’électricité, le résultat est inverse. Les prix flambent. Voilà qui mérite une petite explication afin de comprendre une histoire digne du père Ubu.
Mercredi 17 novembre, l’Assemblé nationale devrait entériner la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité (dite loi Nome). Actuellement, malgré les différentes hausses, EDF produit l’électricité la moins chère d’Europe. Les  opérateurs privés qui se sont lancés sur le marché (comme Poweo, GDF Suez ou Direct Energie) sont incapables de s’aligner sur les prix proposés par l’entreprise publique.  Du coup, certains d’entre eux, notamment Poweo, sont loin d’engranger les résultats financiers escomptés. Ils se lancent donc dans une opération de chantage en bonne et due forme, afin de contraindre EDF à leur accorder des conditions inimaginables pour n’importe quelle autre entreprise.
Dans le cadre de la loi Nome*, le gouvernement entend contraindre EDF à vendre le quart de sa production d’électricité d’origine nucléaire à ses concurrents à un tarif assez favorable pour qu’ils puissent tailler des croupières à l’entreprise publique. Comme l’écrit Le Figaro : « Pour les nouveaux entrants, c’est la « rente » nucléaire de l’opérateur historique qui sera ainsi partagée ».  La belle affaire. Mais pourquoi faut-il qu’EDF offre tout ou partie de sa « rente nucléaire » à ses concurrents ? Toujours dans Le Figaro, Denis Florin, partner énergie au sein du cabinet BearingPoint, répond : « Si aucun opérateur alternatif ne devait survivre, EDF se retrouverait dans la ligne de mire de Bruxelles, accusée de ne faire aucune place à la concurrence ».
Voilà qui en dit long sur l’aveuglement des autorités de Bruxelles et de leurs supporters. En vertu des nouvelles tables de la loi divine, les bons apôtres de la commission de Bruxelles ont décrété qu’il fallait rayer les monopoles publics de la carte. Nul ne sait au nom de quelle logique et de quelle efficacité, mais c’est ainsi. Cela ne se discute pas.
En URSS, il fallait tout Etatiser. Dans l’Europe néolibérale, il faut tout privatiser. Cela s’appelle la « concurrence libre et non faussée ».  Au nom de ces préceptes, le marché de l’électricité a été dérégulé en 2007. Et comme cela ne suffit pas, Bruxelles a sommé la France d’inventer  la loi Nome, afin d’obliger EDF à faire un peu plus de place à ses concurrents.
Evidemment, il faudra bien que quelqu’un paie la note et le manque à gagner pour EDF. Pas de surprise. Ce sera le consommateur. Les experts de la Commission de Régulation de l’énergie (CRE) ont prévu une flambée des prix de l’électricité de 11,4% après le vote de la loi, puis de 3,5% par an, soit jusqu’à 25% d’ici à 2015. D’ailleurs, c’est un principe de base : partout où le marché de l’électricité a été privatisé, les prix ont augmenté.
Un esprit rationnel se demanderait pourquoi il faut absolument chambouler un secteur fonctionnant sinon très bien, du moins pas mal. Or c’est une question taboue. Quiconque ose la poser se fait traiter au mieux de simplisme, au pire de  souverainisme. On ne saura donc jamais pourquoi la loi de la concurrence doit s’appliquer partout, y compris là où elle n’a que des conséquences négatives.





Gouvernement, PS : la chienlit au pouvoir !

19/11/2010 17:17

Gouvernement, PS : la chienlit au pouvoir !


L’action politique est forcément collective. Si elle nécessite un chef et une hiérarchie, elle repose sur une équipe et son efficacité dépend aussi de la discipline qui y règne. Un temps, « on fermait sa gueule ou on démissionnait ». Aujourd’hui, chacun étale ses divergences au grand jour.
Gauche-droite : match nul !
Depuis Nicolas Sarkozy, le terme de « solidarité gouvernementale » a gravement été mis à mal. Si elle a fini par être sanctionnée, Rama Yade a été pendant longtemps la sauvageonne du gouvernement. Nous avons eu d’autres exemples avec le remaniement. Brisant tous les usages, trois ministres ont carrément annoncé leur départ avant l’annonce officielle. Ensuite, nous avons eu droit à une litanie d’anciens déversant leurs états d’âme dans les médias.
Hervé Morin décroche le pompon en cumulant l’annonce de son départ et un épanchement bien peu républicain. En se comportant comme le recalé amer d’une émission de téléréalité, comment espère-t-il avoir la moindre crédibilité pour être candidat à la présidence? Fadela Amara a qualifié François Fillon de « bourgeois de la Sarthe » et a dénoncé « l’inertie et le sectarisme » dont elle a été victime. Jean-Louis Borloo a taclé le premier ministre qui aurait son premier opposant.
Mais le manque de décence n’est pas limité à la droite. Le Parti Socialiste avait réussi depuis la rentrée à afficher une certaine unité. Mais la machine à baffes est repartie de plus belle il y a quelques jours avec la présentation du projet sur « l’égalité réelle ». Même si ce texte est critiquable, il est incroyable que les socialistes soient incapables de laver leur linge sale en famille. Bien sûr, chaque saillie attire les médias, mais elle fait un effet désastreux sur l’image collective du parti.
De l’éthique à l’ego
L’action collective impose une certaine discipline. Il est parfaitement naturel que les membres d’un même parti ne soient pas d’accord sur tout en permanence. Mais les dissensions internes devraient au mieux être consignées à l’intérieur du parti ou, au pire, ne jamais déraper en critiques directes. Les membres du PS comme de l’UMP ne semblent animés que par leurs intérêts et leurs pulsions sans être capables d’envisager l’importance du destin commun qui devrait primer sur leurs petites personnes.
C’est ce que Jean-Pierre Chevènement avait théorisé en affirmant qu’ « un ministre, ça ferme sa gueule, ou ça démissionne ». Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a appliqué sa maxime tout au long de sa vie. Aujourd’hui les ambitieux aux dents longues de l’UMP, du PS ou du Centre pensent tellement à leur nombril qu’ils sont incapables de comprendre qu’ils se font aussi mal à eux-mêmes en critiquant sans cesse d’autres membres de leur parti. Les bienfaits de la discipline individuelle ont été oubliés.
Cette chienlit politicienne a une cause toute simple : l’absence de convictions. En effet, quand on croit en un idéal, on peut accepter de suivre la majorité et jouer le jeu de l’équipe. En cela, les débordements actuels en disent long sur la médiocrité du personnel politique des grands partis.
Laurent Pinsolle
 





Les extraterrestres

17/11/2010 22:36

Les extraterrestres


La France vient de vivre une semaine surréaliste.
Un week-end de suspense théâtralisé pour accoucher d’un des gouvernements les plus ternes de la Vème République. Une intervention télévisée du Président de la République creuse comme un tambour.
Un point commun entre les deux, la main mise des communicants qui ont conçu les « séquences » pour marquer les esprits. Des petites scénettes pour avoir l’air de s’intéresser aux problèmes des Français. Mais ni vision, ni cohérence.
Tout ce petit monde n’a jamais rencontré un Français depuis des années. Ces communicants sont des extraterrestres qui regardent la France de très très loin. Ils n'ont même pas compris que nos compatriotes avaient tout compris, jusqu’à l’écœurement ! Ecœurement vis-à-vis de ces jeux politiciens, écœurement vis-à-vis du double langage permanent.
Nous savons qu’il n’y a rien à attendre des uns et des autres, du PS comme de l’UMP, à qui s’applique parfaitement cette célèbre phrase de Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes ».
Nos concitoyens attendent une autre politique capable - justement - de s’attaquer aux causes des maux du pays.
Dimanche, dans mon discours de clôture du 2ème Congrès national de Debout la République, je proposerai justement cet autre chemin. Je briserai le tabou de cette organisation européenne totalitaire qui condamne tous les gouvernements successifs à l’impuissance.
J’expliquerai pourquoi et comment il faut en sortir.
Vous serez surpris par mes propositions mais il faut je le crois en conscience, reprendre notre liberté vite, très vite, avant qu’il ne soit trop tard ! Venez nombreux, entrée libre à partir de 13 heures pour tous les sympathisants et curieux, discours à 15 heures.
NDA
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Les-extraterrestres







Nicolas Sarkozy, une main faible dans un gant de fer

15/11/2010 18:23

Nicolas Sarkozy, une main faible dans un gant de fer


Dans la mythologie élyséenne, le président de la République serait un grand réformateur qui aurait le courage de prendre les décisions que personne d’autres n’oserait assumer. Mais cette présentation ne résiste pas à une analyse un peu détaillée de son bilan.
Un mauvais bilan
Celui qui a été l’emblématique ministre de l’intérieur des années 2000 devrait rougir de son bilan sur les questions de sécurité. En effet, depuis huit ans, les violences aux personnes n’ont cessé de progresser, malgré les innombrables lois votées et les déclarations du gouvernement. Le « président du pouvoir d’achat » évite désormais soigneusement de parler de ce sujet. Sur l’économie, les résultats du gouvernement sont désastreux.
Si le gouvernement a pu fanfaronner quelques trimestres où la croissance était plus forte que celle de la zone euro, ce n’est pas le cas depuis six mois. Près de cinq millions de Français sont privés d’emplois. Le financement de notre système de retraites n’est absolument pas assuré par la réforme actuelle (les comptes ne seraient qu’à l’équilibre en 2018, et encore, avec des hypothèses bien optimistes) et notre déficit budgétaire sera le plus fort de la zone euro l’an prochain.
Une main faible
Nicolas Sarkozy aimerait être vu comme un homme courageux capable de prendre des décisions difficiles. Dans la réalité, il parle beaucoup, quitte à froisser beaucoup de monde, mais cède très souvent (à part sur la réforme des retraites). Sur les régimes spéciaux, il a énormément cédé, comme sur le traité de Lisbonne, qui de « mini traité limité aux questions institutionnelles tenant compte du ‘non’ », s’est transformé en TCE bis alors qu’il était en position de force pour obtenir ce qu’il voulait.
L’épisode du remaniement le montre bien d’ailleurs. Alors que tous les présidents précédents avaient nommé un premier ministre inattendu (Pompidou et Couve de Murville pour le Général, Barre pour VGE, Fabius et Cresson pour Mitterrand, DDV pour Chirac), Nicolas Sarkozy cède finalement à l’opinion public et celle de sa majorité. Il a mis beaucoup trop de temps à sanctionner Rama Yade malgré ses innombrables dérapages. Le sens de la décision ne semble pas son fort.
Un gant de fer
Le pire est que cette incapacité à prendre des décisions fortes, qui se retrouve dans la superficialité de la plupart des réformes, tranche avec un style qui, au contraire, est aussi tranchant qu’il ne l’est pas sur le fond. Pour Nicolas Sarkozy, le clivage se fait plus sur la forme que sur le fond, d’où l’improbable et navrant débat sur l’identité nationale, dont on se demande toujours pourquoi il a eu lieu, quels en étaient les objectifs et ce qui a bien pu en sortir, à part beaucoup de polémiques souvent stériles.
Nouvel exemple avec le G20 de la semaine dernière. Etant donné que la France prend la présidence de cette institution, on aurait pu s’attendre à ce que le président de la République prenne le soin d’assurer une bonne succession avec la Corée. Las, il est arrivé le dernier à Séoul et est reparti le premier, contrairement à tous les usages diplomatiques. La présidence du G20 est pour lui davantage un nouvel hochet qui flatte son ego qu’un moyen de chercher à faire concrètement quelque chose.
Cette présidence arrive à cumuler un activisme de façade qui irrite les Français et nos partenaires étrangers du fait de la forme tout en étant incapable de concevoir des réformes de fond sur la plupart des sujets (éducation, emploi, délocalisations, pouvoir d’achat, sécurité…). Vivement 2012 !
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/ 
 





Le petit remaniement d’un petit président

15/11/2010 08:57

Le petit remaniement d’un petit président


Après cinq mois d’un feuilleton interminable, Nicolas Sarkozy a enfin annoncé le remaniement du gouvernement. Cinq mois de perdus de plus pour un remaniement a minima qui ne changera rien et aura encore démontré toute la petitesse du président.

Un scénario ridicule

On pouvait s’attendre au maintien de François Fillon, comme je l’avais indiqué il y a tout juste un mois, car les autres hypothèses avaient chacune de grandes limites. Alors, pour donner une impression de surprise au renouvellement du Premier Ministre, le président a eu recours à tout un tas d’artifices qui semblent assez dérisoires aujourd’hui. Il a laissé fuiter une liste de successeurs potentiels dont la majeure partie n’étaient pas crédibles (Michèle Alliot-Marie, Bruno Le Marie ou François Baroin).
Dans la dernière ligne droite,  nous avons eu droit à l’hypothèse Jean-Louis Borloo, annoncé à 99% sûr à Matignon. Il apparaît aujourd’hui pour ce qu’il était : un leurre destiné à entretenir le suspens, un moyen scénaristique d’entretenir l’intérêt de ce mauvais feuilleton. Pire, pour essayer de surprendre, la seule nouveauté qu’a trouvé l’Elysée a été d’effectuer la transition un week-end (une première) et de laisser la France quelques heures sans premier ministre.
Comment ne pas trouver navrant de voir le remaniement réduit à de telles mesquineries ? Alors que la tradition veut qu’un premier ministre reconduit soit renommé immédiatement, les quelques heures de latence, destinées à bien montrer qui est le chef, illustrent une nouvelle fois le côté bêtement enfantin de celui qui n’est décidemment qu’un petit président. Pire, comment imaginer que cela n’a pas affecté le travail du gouvernement pendant ces cinq derniers mois ?

Un petit remaniement

La composition du gouvernement est finalement tout sauf révolutionnaire. Beaucoup de ministres restent en place (Brice Hortefeux, Christine Lagarde, François Baroin, Luc Châtel, Bruno Le Maire, Valérie Pécresse). Les principaux nouveaux arrivants étaient annoncés de longue date. Le fait que ce soit des revenants, Alain Juppé et Xavier Bertrand, montre le caractère limité de ce remaniement. Le maire de Bordeaux est le principal poids lourd venu renforcer l’équipe en place.
Le ministre du travail, de l’emploi et de la santé est exfiltré après un travail peu convaincant à la tête de l’UMP pour être remplacé par un Jean-François Copé qui a réussi à obtenir la tête du parti présidentiel, le poste idéal pour préparer 2017… il est difficile de ne pas voir dans la majorité des nouveaux arrivants un souci cosmétique de représentation des femmes, des minorités visibles ou du centre.
Les départs ne surprendront personne non plus. L’ouverture n’est plus. Après Martin Hirsch et Alain Joyandet, Fadela Amara et Bernard Kouchner, très contestés, quittent le navire gouvernemental. Ne subsiste plus qu’Eric Besson. Le sacrifice d’Eric Woerth montre que Nicolas Sarkozy peut céder à la pression extérieure. Le départ de Jean-Louis Borloo est assez logique : après avoir espéré Matignon, il lui était sans doute difficile de rester seulement ministre.
Au final, jamais nous n’aurons autant parlé pendant aussi longtemps d’un aussi petit remaniement. Non seulement le nom des ministres n’a guère d’importance dans cette présidence, mais en plus, les changements sont limités. Beaucoup de bruit pour rien.

Laurent Pinsolle






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